mardi 14 juillet 2015

Salade grecque



mediapart 14 juillet
Le Bolchevik, le Bolchevik est là, dans la peau de Syriza, avec lui le russe s'infiltre. Staline dans l'Acropole, l'Acropole que la triade accroche, écorche, égorge.

Vade rétro le Grec, le Charlatan qui drague dans son sillage l'âcre puanteur de la révolte, le fumet fumant l'enfer d'un diable rouge. Le Cruel s'en revient, le temps se met à la diète, le temps se met à la dette et l’Eurogroupe se trouble. 





Héra la déesse du Nord s'enflamme au Panthéon ou brûle à Bruxelles, hurle sur Athènes et tous les euro-dieux, verts, verts de colère, se rétractent, se contractent, se décotent. L'euro-zone se dépiaute. Qui est le coupable ? Le Grec, le Grec.

L'orthodoxe Héra, l'euro-doxe Héra, l'irascible Héra cible le bel Hellen, voleur de l'Or du Rhin, condamne l'antique Attique à l'heure austère, met à l'index l'élu artisan de la discorde .

Le bolchevik dans l'habit d'un dieu a dupé la puissante Héra, enlevé la belle Europe, violé l'euro. Il n'échappera pas à la femme humiliée.

Ne pleurez pas, ne criez pas, plaignez les fils de Prométhée. Les dieux trahis banniront leur judas et l'ire d'Héra foudroiera Le Grec aux yeux brûlés par l'anneau.

Le guide terrassé et le peuple soumis, la morale est sauve, n'est-ce-pas ?

Et Europe, candide ou perfide Europe, vierge et prude Europe, te voilà intacte. Pas touche le Grec aux dessous d'Europe, aux deux sous d'Europe. L'inflexible Héra surveille :

- Ôte tes mains le Grec, détourne ton regard. Et toi belle Europe, de la rigueur dans la tenue, s'il te plaît !