mercredi 5 novembre 2014

C'est comme cela que les hommes vivent.

L'automne brûlante encore au seuil de novembre s'endeuille d'un été finissant.

Humeur encombrée de gris contre sautillement léger aspirant à l'envol. Chant tourné vers le jour et dedans la plainte des heures graves. Mélancolie contre allégresse, douceur ternie contre éclats des voix, vol lourd pressé de regrets, voltes et virevoltes tout prés du soleil ;
chants, contre chants entremêlés se contredisent, s'harmonisent, s'enlacent, s'embrassent.

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Les mains s'ouvrent vers cet endroit du ciel où l'on dit qu'un dieu s'y trouve avec les yeux qui suivent le geste des bras et sur les lèvres les mots qui disent la tristesse planent un peu sur leur parole puis meurent doucement embellis d'un reflet de contre jour.

Les mains légères brassent l'air comme des battements d'ailes et le regard s'envole, étincelant des larmes qui le font rire et les lèvres se fendent sur des dents blanches. Agitation enivrante, vertige des sens, le désir à fleur de peau.

Chants et contre chants à jamais entrelacés, chants et contre chants parce qu'il y a la vie et puis la mort et la vie encore et puis et puis c'est comme cela que les hommes tournent avec le monde.
©  texte propriété Joel Carayon

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