lundi 6 janvier 2014

Burn out



 Il a pleuré. Il a dit : ma carrière est foutue. Il a peur, du placard, que la porte claque sur lui. Eux ont pensé : c’est un looser il est fini; ont dit : il te faut survivre combattre jour et nuit. Alors il se taira, continuera jusqu’à l’épuisement, jusqu’à la mort.  Alors il se tuera...



Et quand son cercueil descendra sous la terre et dans l’oubli son fidèle mobile toujours appellera et lui rappellera par ses aboiements insistants qu’il est urgent, urgent qu’il réponde car ils perdent beaucoup d’argent !

Morale.

Du winner au looser une bulle qui cogne contre la tête, harcèle sans trêve le cœur et le souffle. Une loi ou bien une croyance : marche ou crève !
Alors mec je serai looser; oui! Cafteur sans remords en terre d’Omerta. 

©  texte propriété Joel Carayon

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